Transfarmers

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Le pot de fleurs composteur s’invite à domicile

6 juillet 2022

En partenariat avec ManEcho, société de conseil spécialisée en stratégie de distribution, LSA vous présente régulièrement des start-ups prometteuses. Ici, Transfarmers, qui a conçu un pot pour nourrir les plantes avec les épluchures du foyer. Ce composteur en terre cuite, design, adapté aux appartements, respecte le cycle naturel grâce aux vers et aux déchets végétaux.

Qui ?

Ils sont quatre associés à avoir imaginé une solution efficace et esthétique pour recycler les déchets végétaux de la maison. Ils ? Thomas Colin, Louis Jamin, Henri Thomazo, diplômés d’AgroParis Tech, et Aliette Thomazo, qui a suivi un cursus de graphiste à l’ECV Paris puis au sein d’Intuit Lab. Ces quatre amis, qui ont d’abord roulé leur bosse plusieurs années dans diverses entreprises, se sont inspirés de la nature – où tout se transforme – pour créer leur lombricomposteur. Après plusieurs phases de prototypages, puis un financement participatif de 128 000 euros en 2019 – sous forme de préventes – Transfarmers a ouvert sa commercialisation depuis son site Internet en septembre 2020. Leurs bureaux sont basés à Montpellier. La fabrication est française.

Quoi ?

Utilisable en intérieur comme en extérieur, le pot de fleurs composteur permet de transformer des déchets végétaux (épluchures, trognons et autres débris de fruits et légumes, fleurs ou feuilles, papier, carton et coquilles d’œufs, filtres avec marc de café) en compost grâce à l’action de vers. Tout en faisant pousser une jolie plante. Il suffit de laisser faire la nature. Au bout de quelques mois, on obtient un fertilisant, pouvant enrichir d’autres végétaux. Les récoltes de compost se font tous six mois. Ce système permet de réduire l’arrosage de la plante, qui se nourrit grâce à la décomposition des épluchures. En terre cuite naturelle, les pots sont fabriqués en France, dans un atelier de l’Aube (Les Poteries d’Amance). Pour accélérer sa production, Transfarmers vient de nouer un accord de partenariat avec Languedoc Céramique, près de Castelnaudary. Les vers, quant à eux, sont expédiés à la demande, directement par l’éleveur depuis la Bretagne. Le pot en terre cuite naturelle est à 210 euros, la version émaillée s’élève à 295 euros (compter 24,48 euros de plus pour une livraison à domicile).

Et demain ?

Si la production va avoisiner les trois cents pièces par mois, elle reste insuffisante, et la startup ambitionne de la tripler dans les années qui viennent. Car le succès est tel que le délai de livraison atteint aujourd’hui douze semaines. Les clients sont essentiellement dans les grandes métropoles, partout en France. Pour monter en puissance, Transfarmers cherche des investisseurs en organisant une levée de fonds de 500 000 euros. Objectif numéro un : augmenter sa capacité de production. Deuxièmement : développer sa gamme actuelle et créer de nouveaux produits tout aussi écoresponsables, sans branchement ni batterie. Enfin, Transfarmers ambitionne de s’étendre à l’Europe.

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